"...Il ne méprise pas la couleur, c'est une autre façon
de dire les choses, ce n'est pas foncièrement la sienne.
Pourtant, comme la chaire est faible, de temps à autre, depuis
sa jeunesse, Jacquemin se met en congé du noir et blanc et
s'accorde quelques passades avec la couleur... Dans ses aquarelles,
qu'il travaillait sur un papier très mouillé, les
formes naissaient d'une dilution contrôlée de la tache
et du trait...Les pastels qu'il a créés depuis lors
se comptent par centaines: natures mortes, paysages, animaux, portraits.
Pastels dans le duvet desquels Maurice Fombeure voyait le
pollen de la joie de vivre."
Pierre Dehaye - André Jacquemin
- Editions Serpenoises & Presses Universitaires de Nancy 1986
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