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"Henri Bosco était
tout l'opposé de Giono : un homme réservé,
mystérieux, bien que fort attachant. Pendant près
de trois ans, chaque été, j'avais pris plaisir à
lui rendre visite, ainsi qu'à sa chère épouse
Madeleine, dans leur pays de Lourmarin. Le merveilleux texte, que
j'avais la charge d'illustrer, m'avait permis de découvrir
et d'exprimer la beauté sauvage des monts du Lubéron,
des rives de la Durance.
A cette époque, Bosco se faisait construire un petit bastidon,
dont les travaux n'en finissaient pas.
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Désepérant de
le voir un jour achevé, il affichait pourtant une bienveillante
compréhension à l'égard des deux maçons
coupables : le temps était si beau, ces jours derniers, pour
aller pêcher à la Durance..."
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