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1953, Jacquemin assiste aux obsèques de son vieil ami,
le sculpteur Henri Guingot, Conservateur du Musée d'Epinal.
Quelques jours plus tard, pressé par plusieurs spinaliens,
André accepte de poser sa candidature au poste resté
vacant. Son dossier recueille les faveurs de la commission ad
hoc, des autorités locales et du Conseil général.
S'alignant sur cette belle unanimité, le ministre signera
l'arrêté de nomination.
Certes, en revenant dans sa chère ville natale, André
s'éloigne de la vie artistique parisienne et renonce un
peu à sa liberté. Mais il acquiert, aussi, une durable
sécurité financière pour lui et sa famille.
En outre, il pourra continuer à graver dans le vaste atelier
aménagé dans l'appartement de fonction. Et puis
la tâche qui l'attend s'annonce passionnante...
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